Remplis d’espoir ou encore inquiets pour leur avenir, la plupart en sont à la croisée des chemins et débuteront de nouvelles études.
Bien que plusieurs futurs étudiants collégiaux et ceux qui se destinent à la formation professionnelle aient déjà fait leurs inscriptions, il n’est jamais trop tard pour changer de cap.
En ce sens, le journal vous propose de découvrir les formations dans le domaine de l’agriculture qui sont offertes dans les Laurentides ainsi qu’en Outaouais.
Formations postsecondaires en Outaouais et dans les Laurentides
Les Laurentides et l’Outaouais offrent diverses formations pour ceux souhaitant se lancer dans les métiers agricoles.
Le Centre de formation agricole de Mirabel propose des formations en production horticole, production animale, fleuristerie, aménagement paysager, et mécanique agricole.
En Outaouais, le Service régional de la formation professionnelle (SRFPO) forme des professionnels en boucherie de détail, horticulture, jardinerie et production animale.
En ce qui a trait aux formations collégiales, le Collège Lionel-Groulx offre des programmes techniques en Gestion et technologies d’entreprise agricole (GTEA) et en Technologie de la production horticole et de l’agroenvironnement (TPHA).
Les inscriptions se font toute l’année pour plusieurs centres de formations professionnelles. Généralement, les cours débutent en août. En ce qui concerne les études collégiales, bien que le 1er tour des inscriptions se soit terminé le 1er mars dernier, 2e tour se termine le 23 avril 2025.
Pour consulter les programmes cités plus haut ainsi que les modalités d’inscription, voici les adresses WEB des institutions nommées précédemment : cfam.qc.ca (Centre de formation agricole de Mirabel) ; fpoutaouais.com (Service régional de la formation professionnelle) ; clg.qc.ca (Collège Lionel-Groulx).
Pénurie de main-d’œuvre dans le domaine
Ce n’est pas un secret que le secteur agricole fait face à une grave pénurie de main-d’œuvre, ce qui oblige depuis plusieurs années les entreprises agricoles canadiennes et québécoises à recourir aux travailleurs étrangers pour combler ce manque.
La Fédération canadienne de l’agriculture (FCA) prévoit une carence de main-d’œuvre de 15 % d’ici 2030, ainsi que plus de 85 300 départs à la retraite dans le secteur d’ici la même date. Les travailleurs étrangers devraient occuper 80 % des postes vacants, laissant tout de même 22 200 emplois non pourvus d’ici 2030. Les secteurs des serres, des pépinières et de la floriculture seraient particulièrement mis à rude épreuve et dépendant de la main-d’œuvre étrangère, car ils n’ont pas d’alternative mécanique pour la récolte de leurs produits.
Enfin, parmi les recommandations formulées par la FCA en 2022, il était notamment suggéré d’investir dans la promotion des carrières agricoles pour mieux les faire connaître et encourager la jeunesse à épouser ces professions.
Par Simon Martel
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