Interrogé à cet effet, l’équipe de l’UPA Outaouais-Laurentides s’est permis de faire quelques précisions.
«L’UPA tient un registre mis à jour régulièrement pour aider les producteurs à en être informés, connaître les différentes modalités de chaque programme et savoir s’ils sont adaptés à leur situation», signale pour sa part, Nathalie Villeneuve, responsable des communications et affaires publiques de l’UPA Outaouais-Laurentides.
«Au cours des derniers mois, de très nombreux programmes d’aide aux agriculteurs ont été mis de l’avant par les gouvernements fédéral et provincial. Bien que les aides aient été nombreuses, les producteurs étaient la plupart du temps incapables de dégager du temps pour faire les démarches pour y accéder. La grande complexité de certains programmes ajoutait au problème : les producteurs nageaient littéralement dans l’information», souligne-t-elle.
Depuis le printemps à l’UPA Outaouais-Laurentides, la conseillère en gestion et agroéconomiste Sylvie Allaire garde à jour le registre des aides gouvernementales et offre un éclairage sur les programmes à de nombreux producteurs et les soutient dans leurs démarches pour y accéder, fait savoir Mme Villeneuve.
Une panoplie de programmes
Selon cette dernière, bien que l’on ne connaisse pas encore entièrement l’impact de la situation pandémique pour les entreprises agricoles de la région, quelques constats préliminaires se dégagent sur les programmes d’aide auxquels ont eu accès les producteurs jusqu’à présent:
Bien avant la pandémie, plusieurs programmes de soutien étaient déjà offerts aux producteurs agricoles, rappelle Mme Villeneuve. Ces programmes existants facilitent la gestion de certains risques récurrents associés aux récoltes, notamment l’assurance récolte ou encore le programme de stabilité des revenus, tandis que d’autres proposent un financement adapté.
«Ces programmes déjà en place ont bien supporté les entrepreneurs, depuis le début de la crise. Les programmes «COVID» ont comblé le reste des besoins assez bien», affirme-t-on, à l’UPA Outaouais-Laurentides.
Évidemment, le confinement survenu en période des sucres a fait très mal aux acériculteurs exploitant des cabanes à sucre. «Malgré les aides disponibles, ces producteurs compteront certainement parmi les plus affectés», affirme la direction des communications de l’UPA Outaouais-Laurentides.
Mais tout ne va pas si mal. De façon générale, les maraîchers et le secteur ornemental s’en sont bien sortis, assure Mme Villeneuve.
Par Reine Côté
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