Photo Reine Côté - Un service comme Deuxième récolte participe à l’économie circulaire.

Deuxième Récolte pour vos surplus

Les saisons se suivent et ne se ressemblent pas dans les champs du Québec, tributaires des caprices de Dame nature. Que faire lorsque les récoltes sont surabondantes?

Deuxième Récolte ne demande pas mieux que de récupérer les denrées de trop afin de les redistribuer à des organismes caritatifs, surtout que la subvention fédérale leur ayant été accordée récemment lui permettra de monnayer ces surplus.

Méconnue, l’initiative canadienne est loin d’être nouvelle. Depuis 1985, Deuxième Récolte a ainsi redonné plus de 70 millions de kilos de nourriture, permettant du coup de réduire l’émission de 119 000 tonnes de gaz à effet de serre dans l’atmosphère.

Quelque 50 000 repas quotidiens sont concoctés à travers 1500 organismes sociaux grâce aux surplus de nourriture invendus, ce qui procure une sécurité alimentaire de biens des familles peu aisées.

BouffeRécup.ca

Le processus est simple. Il suffit de s’inscrire en ligne en téléchargeant l’application BouffeRécup.ca, laquelle relie les entreprises ayant des surplus à des organisations locales. Plusieurs partenariats peuvent ainsi être crées et agir efficacement.

Au ministère fédéral de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, on assure que la formule ne fait que des gagnants. «Nous ne nous contentons pas d’aider les producteurs qui ne peuvent pas vendre leurs produits aux restaurants; nous venons également en aide aux Canadiens qui ont dû faire appel aux banques alimentaires. Ces huit partenariats impressionnants conclus entre des entreprises alimentaires et des organisations sans but lucratif ciblent les importants excédents de produits alimentaires qui doivent être écoulés d’urgence, ce qui fait une différence tant au niveau du producteur que de la banque alimentaire, d’un océan à l’autre», affirme la ministre de l’Agriculture, Marie-Claude Bibeau.

Avec la somme de 22 millions $ accordée par Ottawa à la mi-août et que se partage Deuxième Récolte et l’Association canadienne de la distribution de fruits et légumes, des oeufs, des légumes, des fruits, de la viande et des fruits de mer sont dorénavant offerts sur la plateforme web.

«La pandémie de COVID-19 a perturbé les systèmes nationaux de production et de distribution alimentaire. Les agriculteurs et les producteurs canadiens doivent composer avec des excédents de nourriture sans précédent en raison de la fermeture, et ce, pendant des mois, de nombreux restaurants et services alimentaires, précise Lori Nikkel, la directrice générale de Deuxième Récolte. En même temps, un nombre inégalé de Canadiens font face à l’insécurité alimentaire, et pour la première fois, se demandent d’où proviendra leur prochain repas.»

Première organisation de récupération alimentaire au Canada, Deuxième Récolte s’appuie sur des ressources et des réseaux nationaux pour récupérer les denrées périssables de la chaîne d’approvisionnement alimentaire et les acheminer aux organismes à but non lucratif, qui les redistribuent ensuite dans leurs communautés. Pour en savoir plus sur l’ACDFL, visitez www.acdfl.ca.

 

Par Reine Côté

rcote@groupejcl.ca

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