Dans le but de préserver les colonies, l’UPA ainsi que les Apiculteurs et Apicultrices du Québec se sont alliés afin de demander une aide financière de 12M$ au gouvernement du Canada et du Québec pour le secteur apicole.
Mieux connaître le monde des abeilles
Passionnés d’apiculture, c’est en 1976 que Christian et Vivianne Macle ont fondé Intermiel, situé à Saint-Benoît. Non seulement les apiculteurs prennent soin des ruches, mais ils peuvent être fier d’offrir des produits diversifiés, de qualité et 100% québécois. Étant donné le danger auquel font face les colonies d’abeilles, il est important pour les membres de la famille Macle de partager leurs connaissances sur le monde des abeilles. C’est pourquoi une visite éducative, guidé par une apicultrice, est offerte à leur succursale.
De l’inquiétude dans l’air
La mortalité hivernale des abeilles inquiètes les producteurs. « Si les abeilles en viennent à disparaître, ça pourrait devenir un danger de sous-alimentation très grave. » – Christian Macle. Au niveau de l’économie, la production de miel représente près de 65% des revenus du secteur apicole (Québec.ca). Causant une grande perte de revenu ainsi qu’une plus grande difficulté à obtenir un bon rendement, M. Macle craint que « plusieurs entreprises soient en difficultés», si le manque d’abeilles continue de nuire à la production du miel.
Un parasite mortel en cause
« Varroa destructor ». Voilà comment s’appelle le parasite détruisant les ruches des apiculteurs du Québec. Dissimulé dans le couvain des ruches, le varroa se nourrit du sang des abeilles. Se faisant piquer à de nombreuses reprises, celles-ci s’affaiblissent au point d’en mourir. La femelle varroa pouvant vivre jusqu’à six mois l’hiver, c’est pour cette raison que le taux de mortalité ne cesse d’augmenter. De plus, dû au manque de ressource accessible, les apiculteurs et apicultrices ne sont pas bien préparés à la lutte contre ce parasite.
Un autre phénomène venant influencer la hausse de mortalité est le manque de biodiversité. Étant un insecte pollinisateur, l’abeille est responsable de 70% de la consommation humaine (production de fruits et légumes, miel, sous-produits). Cependant, le réchauffement climatique nuit à la survie des plantes, et donc à la pollinisation des abeilles. Se nourrissant du nectar des fleurs, elles seront affaiblies par ce manque de biodiversité.
Un espoir pour l’avenir
L’aide financière pour le secteur apicole ayant été demandé au début de l’été, il ne reste plus qu’à espérer que des changements s’en suivent. Par exemple, un meilleur contrôle des pesticides utilisés serait un grand avantage à la protection de ces insectes. Avoir accès à plus de recherches dans le domaine permettrait au apiculteurs et apicultrices de rester à jours quant aux procédures à suivre. Pour terminer, un mot de M. Macle sur la situation actuelle :
« Le grand espoir est que les contrevenants se font de plus en plus rares et sont fortement critiqués pour leurs mauvaises pratiques.
La tendance chez les producteurs est la conscientisation vers la protection des abeilles qu’ils considèrent comme bénéfiques aux cultures. »
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