Financé par Agriculture et Agroalimentaire Canada (ACC), le projet est accompagné d’une enveloppe de 8,9 millions de dollars qui servira à la recherche ainsi qu’à la mise en place d’innovations en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) et de séquestration de dioxyde de carbone.
Impliquer les producteurs et productrices agricoles
L’intention du projet, qui s’étalera jusqu’en 2028, est de mettre à contribution les principaux acteurs, soit les producteurs et productrices agricoles. Il s’agit ainsi de réaliser de la recherche directement sur le terrain et d’établir des solutions concrètes et applicables aux réalités des exploitations agricoles.
« Parce que les productrices et producteurs agricoles sont les mieux placés pour parler de tout ce qui touche leur secteur d’activité, l’UPA est fière de les appuyer dans ce projet d’avant-garde qui vise le partage d’idées et l’adoption de pratiques agroenvironnementales durables. Nos producteurs ne demandent pas mieux que de collaborer pleinement à la recherche de solutions concrètes, et c’est là l’essence même d’un laboratoire vivant », a expliqué le président général de l’UPA, Martin Caron.
« Les producteurs du Québec travaillent fort pour faire partie de la solution aux changements climatiques. Grâce à ce projet, ils collaborent directement avec des scientifiques et des partenaires locaux pour développer de nouvelles pratiques qui réduiront les émissions de GES et rendront leurs pratiques plus durables. Le Laboratoire vivant — Racines d’avenir fait partie d’un réseau pancanadien de 14 projets de laboratoires vivants qui innovent pour maintenir la force de toute la communauté agricole canadienne pour les générations à venir », a déclaré Lawrence MacAulay, ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire.
Cinq grands axes de recherche et d’innovation
Le Laboratoire vivant — Racines d’avenir repose sur trois principes fondamentaux : centrer le développement d’innovations sur les besoins et les intérêts des utilisateurs des terres ; réaliser des expérimentations en conditions réelles ; favoriser la collaboration entre différents acteurs tels que les agriculteurs, les chercheurs, les conseillers et d’autres intervenants, au moment opportun et selon les besoins.
Les activités menées au sein du Laboratoire vivant — Racines d’avenir se répartissent de plus en cinq cellules d’innovation, chacune axée sur un thème spécifique des pratiques agricoles et des activités de recherche : gestion et fertilisation des sols ; alimentation des ruminants et gestion des plantes fourragères ; gestion des lisiers (entreposage et épandage) ; réappropriation des savoirs et restauration écologique du foin d’odeur et enfin, agroforesterie ainsi qu’aménagement des cours d’eau.
Par Simon Martel
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