Question de prendre de bonnes habitudes respectueuses de l’environnement, mieux s’y pointer avec ses sacs et de l’argent comptant.
La tournée des grands ducs
Le Marché public de Blainville entamera sa première édition à l’été 2019. Les Blainvillois et résidants des environs pourront ainsi profiter de l’offre d’une vingtaine de producteurs agroalimentaires chaque jeudi, de 16 h à 20 h, à partir du 29 août jusqu’au 3 octobre, au Parc équestre, à l’arrière de la Maison des associations.
À Mirabel, ce sera le quatrième rendez-vous estival des marchands agricoles et maraîchers qui attendront les clients tous les dimanches, du 16 juin au 6 octobre, de 10 h à 15 h, au Centre culturel du Domaine Vert-Nord, accessible par la rue Marianne, au lieu du terrain de Premium Outlets Montréal qui était le lieu choisi en 2018. Et bonne nouvelle: l’événement dominical aura lieu beau temps mauvais temps, puisqu’il se tiendra sous un immense chapiteau.
Le Marché public d’Oka est en voie de devenir une tradition dans la petite municipalité bien-aimée de Gratien Gélinas. Tous les dimanches, du 30 juin au 8 septembre, les résidants et visiteurs de passage pourront profiter de l’offre d’une vingtaine de marchands agricoles et d’artisans de la région. Il s’agit du cinquième marché estival à se tenir sur la petite rue face à l’hôtel de ville. L’horaire estival 2019 est de 10 h 30 à 16 h 30.
De loin le plus connu, le Marché public du Vieux-Saint-Eustache revient tous les samedis, du 29 juin au 28 septembre. Les organisateurs ont ajouté trois dates supplémentaires à l’édition 2019, alors que les marchands fermaient auparavant leur kiosque au début de septembre. Cet événement festif et gourmand réunira fermiers maraîchers, des artisans et des producteurs de délices du terroir. Bon an, mal an, une quarantaine d’exposants s’y pointent.
Un rendez-vous hebdomadaire
Anne-Marie Ratkiewicz, qui est chargée de projet à Tourisme Basses-Laurentides, assure que l’ensemble des denrées alimentaires offertes dans chacun de ces événements à ciel ouvert provient des producteurs de la région des Laurentides, y compris la boulangerie. «Nous envoyons une invitation à chacune des villes puis on vise les anciens exposants», fait savoir la porte-parole de TBL.
Et cet effort est nécessaire, estime-t-elle. «Les gens ne vont plus nécessairement aux kiosques que l’on aperçoit en bordure de la route. Les producteurs doivent donc se déplacer vers les consommateurs, qui se rendent dorénavant là où ils peuvent tout acheter du même coup», explique Mme Ratkiewicz.
Avec l’arrivée des journées chaudes, la visite au marché public devient le prétexte d’une belle sortie seul, entre amis ou en famille. «C’est même un rendez-vous hebdomadaire entre les producteurs et les consommateurs», observe-t-elle.
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