Des jeunes bien outillés grâce aux formations du CLG

Sans formation agricole, point de salut pour les nombreux aspirants au retour à la terre ou à la relève familiale. Afin de répondre aux besoins de plus en plus complexes des entreprises agricoles, le collège Lionel-Groulx propose deux programmes...

Depuis quelques années déjà, le profil des étudiants s’inscrivant à l’une des deux techniques surprend le coordonnateur des programmes, Luc Gagnon. Et pour cause: à peine deux jeunes sur dix poursuivent la tradition agricole de leurs ancêtres. Les autres proviennent d’un milieu urbain ou périurbain. Et les classes sont majoritairement composées de filles.

En juin 2019, ils seront plus d’une vingtaine à terminer l’une des deux techniques agricoles dispensées par le collège Lionel-Groulx.

Ceux qui repartent diplômés de la technique en Gestion et technologies d’entreprise agricole seront bien outillés pour démarrer leur propre entreprise ou prendre la relève d’une entreprise existante ou familiale.

Dans le cadre de leur programme, ils ont appris de nouvelles méthodes modernes de gestion, incluant l’utilisation de logiciels spécialisés en agriculture.

Tout au long de leur formation, ils ont eu accès à des installations agricoles, au Centre de recherche agroalimentaire de Mirabel, où certains ont même effectué un stage ou occupé un emploi d’été. Autre lieu d’apprentissage pratique par excellence, la ferme-école de Mirabel, de 20 hectares, qui inclut une érablière et l’accès à un vaste réseau d’entreprises.

Production horticole et environnement

En privilégiant le programme Technologie de production agricole et environnement, les étudiants sont devant deux chemins possibles, soit le parcours régulier de trois années au CLG, ou encore, la formation au secondaire en horticulture menant initialement à un DEP, mais qu’ils peuvent poursuivre avec la TPHE et recevoir deux diplômes en trois ans.

La Technologie en production horticole et environnement est en fait un programme conçu pour les jeunes souhaitant apprendre les rudiments du travail horticole, gérer une entreprise maraîchère ou encore offrir des services-conseils en horticulture et en environnement. À terme, ils pourront aussi travailler dans une entreprise horticole, dans un complexe serricole, devenir inspecteur agroalimentaire gouvernemental.

Les étudiants s’étant plutôt dirigés vers la formation Technologie de production horticole et de l’environnement avaient bien entendu accès aux installations pratiques, aux serres ainsi qu’au laboratoire, eux aussi.

Sous peu, le Centre de formation agricole de Mirabel disposera d’un nouveau complexe de serres modernes, écoénergétiques et à la fine pointe de la technologie. Ces nouvelles installations remplaceront les sept serres actuelles et permettront aux étudiants d’expérimenter la production maraîchère et ornementale ainsi que l’analyse des sols et la transformation des aliments.

En suivant officiellement l’un des deux programmes, les étudiants se sont rendus admissibles à une subvention de 25 000 $ pour ainsi démarrer leur entreprise, de même qu’à la bourse de 50 000 $ remise par le CLG, toutes deux offertes par la Financière agricole du Québec.

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