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Photo Reine Côté - D’année en année, l’agrotourisme afflue pour la cueillette des pommes, pandémie ou pas.

Des vergers remplis de pommes pour le plaisir des agrotouristes

Le printemps 2021 a laissé un beau cadeau aux pomiculteurs des Laurentides en leur réservant plusieurs journées au mercure estival en mai et juin, faisant même devancer la période de floraison d’une bonne semaine.

Résultat? De belles grosses pommes en grande quantité pendaient au bout des pommiers dès le début septembre, impatientes d’être cueillies par les ouvriers et les familles de passage dans leurs allées.

Malgré le gel nocturne qui s’en est suivi, rares sont les vergers ayant été réellement touchés, indique Éric Rochon, le président des Producteurs de pommes des Laurentides.

On le croit. Il n’y a qu’à voir le trafic agrotouristique qui n’a pas dérougit à chacun des weekends de septembre. Il y a bien sûr les vignobles, les marchés publics ainsi que d’autres fruits à cueillir, mais la récolte des pommes en famille demeure la principale activité familiale observée dans les Basses-Laurentides d’année en année, pandémie ou pas.

Gel localisé

«Oui, il y a eu du gel, mais pas pour tout le monde, explique M. Rochon. Dans les Laurentides, le froid a été très localisé et ce n’est pas l’ensemble des vergers qui ont été touchés. Il faut comprendre que le gel, s’il n’est pas draîné par le vent, s’il n’est pas bloqué par le brise-vent, il peut causer des dommages. Dans certains vergers, ce sont le bas des arbres qui ont été touchés. Mais ce n’est pas facile d’expliquer comment certains vergers sont affectés par le gel alors que d’autres ne le seront pas.»

La plupart des vergers n’ont toutefois pas été affectés par le gel, insiste Éric Rochon, dont l’organisation regroupe les pomiculteurs de Mirabel, Saint-Eustache, Saint-Joseph-du-Lac et Oka.

«J’oserais même dire que la région des Basses-Laurentides a eu un fort volume de pommes, cette année. Plus que la moyenne de d’autres régions du Québec, clame le président des Producteurs de pommes.

De grosses pommes

Selon lui, la chaleur estivale hâtive a occasionné plus de bienfaits aux vergers que de problèmes. «Le mois de juin a été exceptionnellement chaud. Et la floraison a été devancée en mai. Ça amené un calibre de fruit plus gros. Et dernièrement, on a eu des nuits froides, ce qui a eu un impact sur la coloration, qui a tardé à arriver. Mais ce n’est pas parce que la pomme est verte qu’elle n’est pas mure», souligne-t-il.

En somme, les marchands de pommes pourront multiplier leurs recettes afin de regarnir leurs étals de produits fins du terroir laurentien au courant de l’automne.

 

Reine Côté

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